Choisir ses légumes et ses fruits
La qualité des jus frais est directement liée aux légumes et fruits que vous utilisez dans votre extracteur. Voici quelques règles à suivre quand c’est possible pour obtenir les meilleurs jus possibles. Et si l’on ne peut pas… pas besoin de culpabiliser, c’est toujours mieux de consommer des fruits et des légumes que de la nourriture industrielle !
Je choisis d’abord BIO
En choisissant des légumes et fruits bio, on évite de consommer tout ce que l’industrie peut produire comme pesticides et anti-fongiques, qui ne s’arrêtent pas à la peau des végétaux comme le laisse croire la légende. Ce choix a aussi une influence sur l’environnement avec une agriculture beaucoup plus respectueuse. Si vous avez le choix, les labels Nature et Progrès ou encore Demeter garantissent une agriculture encore plus respectueuse que la labellisation bio.
J’achète si possible local
En achetant les légumes et fruits produits localement, vos jus bénéficient de végétaux dont la cueillette est la plus proche du moment de consommation. Plus c’est frais et meilleur c’est (au contraire des fruits et légumes qui peuvent passer des mois en chambre froide sous atmosphère contrôlée pour murir au fur et à mesure de la demande). Achetez si possible aux producteurs en direct, c’est la meilleure garantie d’obtenir les meilleurs produits.
Cela n’empêche pas d’utiliser d’autres circuits pour certains fruits notamment qui ne poussent pas en Métropole comme l’ananas ou la papaye.
J’évolue selon les saisons
Les fruits et les légumes poussent à certaines saisons. C’est pendant cette saison qu’ils donnent le meilleur d’eux-même en terme de vitamines, de nutriments ou de minéraux. On évite autant que possible tout ce qui est poussé sous-serre hors saison comme la salade ou les tomates en hiver.
En respectant ce rythme des saisons, on varie aussi les plaisirs et on ne se lasse pas des jus. On évite aussi de faire flamber ses dépenses : hors-saison c’est 2 à 3 fois plus cher.
Je reviens aux variétés anciennes
Beaucoup de variétés ont été poussées/choisies/améliorées au fil du temps pour produire toujours plus et obtenir des fruits parfaits qui voyagent sans s’abimer. Les ingénieurs occupés à produire ont oublié de s’intéresser au goût et aux qualités nutritionnelles des fruits. Selon le magazine Terra Eco (1), les vitamines et minéraux (fer…) sont présents en moindre quantité dans les aliments produits en 2014, par rapport à ceux produits en 1950. Une bonne raison pour choisir de consommer du bio, mais aussi des variétés rustiques ou anciennes qui n’ont pas connu cette marche forcée vers le « progrès ».
(1) Pourquoi une pomme des années 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui (Terra Eco, 20/01/2015)